Le nouvel accord prévoit un avancement d’échelon et de grade en fin de carrière.
Les agents de la Steg ont annulé la grève prévue les 9 et 10 décembre courant. En effet, après d’âpres tergiversations, la section syndicale de la Steg relevant de l’Ugtt, le ministère de l’Energie, des Mines et de la Transition énergétique et le ministère des Affaires sociales sont parvenus à trouver un accord sur les principales revendications des travailleurs de la société. Celles-ci qui sont, en fait, anciennes et qui remontent à l’accord signé en 2018 avec l’autorité de tutelle (ministère de l’Energie) et les ministères des Affaires sociales et des Finances, portent deux volets: le volet financier et celui de l’avancement dans la carrière. Si la première revendication a été satisfaite —les agents de la Steg ont bénéficié comme tous les autres corps de profession des augmentations salariales en 2017, 2018 et 2019—, le point relatif à l’avancement dans la carrière est resté au point mort. Or, la décision de rallonger l’âge de départ à la retraite a obligé les agents à revoir leurs objectifs en termes d’avancement professionnel, relève Slim Bouzidi, secrétaire générale-adjoint de la Fédération générale de l’électricité et du gaz. Les agents de la Steg refusent, en effet, de stagner à la fin de leur carrière et revendiquent l’avancement d’échelon et de grade, et ce, par le biais de l’ouverture des plages des catégories. Le nouvel accord, qui a été conclu entre la Fédération générale de l’électricité et du gaz et les ministères concernés, prévoit désormais un passages d’échelon et de grade pour chaque catégorie (exécution, maîtrise, cadre) en fin de carrière. La satisfaction de cette revendication a mis fin aux mouvements de protestation qui ont eu lieu ces dernières semaines et qui ont grandement perturbé les prestations au niveau des guichets des bureaux de la Steg. Espérons que ce retour à la normale ne sera pas de nouveau perturbé par une nouvelle grève.
